La vidéoprotection

Inauguré en 2019 le nouveau Centre de Supervision Urbain a été déplacé en centre-ville, à proximité des bureaux de la Police Municipale et de la Mairie, au sein de locaux réaménagés, plus vastes et sécurisés.

Cette nouvelle structure répond à une forte demande de la population, la municipalité ayant souhaité équiper la ville d’un système de vidéo-protection moderne et évolutif pour améliorer la sécurité du quotidien, préoccupation majeure de nos citoyens.

L’ensemble du système qui sécurise la ville est doté de matériel plus moderne, comme des caméras fixes et mobiles « 360° » à très haute définition, pouvant zoomer jusqu’à 200 mètres.

Ce dispositif permet aujourd’hui de pouvoir observer, analyser et exploiter les images des caméras de vidéo-protection implantées sur l’ensemble de la commune, trente d’entre elles étant spécialement disposées pour la surveillance des structures scolaires de la commune (écoles, collèges et lycée), ceci dans le cadre des PPMS (Plans Particuliers de Mise en Sûreté).


 

  • Surveillance en continu

La vidéoprotection à Tarascon 120 caméras dédiées à la prévention de la délinquance sont reliées au centre de supervision urbain de la Police Municipale et déportées au profit de la Police Nationale dans un souci de veille permanente.
Dans ces locaux, un mur d’images constitué de moniteurs permet aux policiers municipaux et agents spécialement affectés à la surveillance, de visionner en direct l’ensemble des rues de la ville, de sélectionner la caméra la plus pertinente pour chaque situation, de l’orienter et zoomer afin d’assurer une prise en compte efficiente des problématiques rencontrées. 

 

  • Impact de la vidéoprotection sur la délinquance de voie publique 

Depuis quelques années le système de vidéo-protection est entré dans les mœurs du quotidien, les résultats ont permis de faire baisser une partie de la délinquance de voie publique grâce à une implantation stratégique en fonction des besoins et en collaboration avec nos partenaires de la Police Nationale, Gendarmerie et douanes qui sollicitent régulièrement le Centre de Supervision Urbain dans le cadre des réquisitions des Officiers de Police Judiciaire pour obtenir des éléments qui matérialisent les infractions ou permettent l’identifications de leurs auteurs.

Ces bons chiffres sont vraisemblablement le résultat de plusieurs facteurs au nombre desquels figurent les efforts de présence sur le terrain et dans les créneaux horaires les plus criminogènes de la police nationale et de la police municipale, sans éluder que la vidéo-protection a joué un rôle très important. Pour illustrer ce propos, il faut simplement souligner que l’implantation d’une caméra dans le périmètre de zone particulièrement sensible, a permis de faire chuter considérablement les faits délictueux constatés.

La vidéo-protection n’a pas seulement un rôle dissuasif. Elle permet tout au long de l’année, grâce à la veille permanente évoquée, de réaliser nombre de flagrants délits et non des moindres. L’identification d’auteurs d’infractions nous rappelle que la vidéo-protection est au cœur du système de recherche judiciaire et qu’elle y tient une place très importante. En fonction de l’appréciation de la situation (une tentative de vol, un vol, une agression…), les policiers peuvent, par radio, solliciter l’intervention immédiate des équipages de la police municipale ou de la police nationale.

Dans le cadre de leurs prérogatives les agents opérateurs assermentés du  Centre de Supervision Urbain ont pour mission le contrôle des infractions au code de la route et le pouvoir d’effectuer de la vidéo-verbalisation.

 

  • L'évolution du système de vidéo-protection

La première phase du projet a permis de raccorder les deux principaux centres de supervision urbain, à savoir le commissariat de police nationale ainsi que le poste de  police municipale.

Ainsi, l’ensemble de la visualisation du système se fait simultanément sur les écrans des deux sites.

Le déport entre la police municipale et la police nationale permet à la salle de Commandement de la police nationale de visionner les images des caméras de la ville. Ce partage des moyens permet aux fonctionnaires de la police nationale de mieux apprécier les situations de voie publique sur lesquelles ils sont appelés à intervenir et d’y affecter les moyens appropriés (équipages en civil ou en tenue, nombre de fonctionnaires, etc.).

En 2014, Tarascon comptait 43 caméras de vidéo-protection. En 2020, ce nombre a été porté à 120. L'ambition de la municipalité étant à terme d'augmenter ce nombre et de pouvoir implanter plus de 150 caméras sur l'ensemble de notre territoire.

 

  • Les libertés publiques respectées

Le dispositif mis en place par la ville de Tarascon respecte la vie privée et les libertés publiques.

Conformément à la loi, des panneaux d’information en français et en anglais préviennent les automobilistes de la présence des caméras. Des caméras qui permettent des masquages automatiques aux entrées des habitations privées et sur les personnes et des zones de vidéo-verbalisation.